Les Marches

Les Marches




Pièces destinées a être jouées en marchant, de façon libre ou plus souvent, “à pas cadencé” c’est-à-dire en suivant la pulsation.

Parmi les compositeurs provençaux de marches, citons ARNAUD, CASTELLAN, SEVERAN…

Il existe également de nombreuses transcriptions de pièces utilisées en marches (Marche des Gens de la noce qui deviendra la Marche de Notre-Dame-de-la-Garde, chœur “d’Alexis et Justine” qui deviendra la marche de Toine….).

Remarquons que certaines marches étaient à l’origine chantées (Marche de l’académie provençale,….). D’autres n’étaient pas destinées à être marchées au pas cadencé (Utilisation de menuets rapides dits tournées).

NOTA : Les marches “à timbale” de la fin du XVIIIème siècle se caractérisent par une partie brillante de soliste (“Le capouliè”) à la batterie (traditionnellement sur une timbale au lieu d’un tambourin). On les rencontre dans les carnets de tambourinaires depuis CAVALIER jusqu’à GARDON (Milieu du XVIII° siècle).

La présence d’une unique timbale dans la bande de tambourinaires impose le singulier dans la dénomination. Dans l'iconographie, ce couple Galoubet-Tambourin remonte au XII° siècle en Europe, mais ce n'est qu'au cours du XV° siècle que la France va montrer un grand intérêt pour ces instruments et plus particulièrement, le Sud-Est.

Le répertoire joué est alors très varié, on pouvait entendre ces instruments lors des fêtes traditionnelles mais aussi, dans le cadre de rituels notamment religieux.

C'était, une musique, à la fois écrite et orale, savante et populaire.

Cet ensemble Galoubet-Tambourin disparaît du devant de la scène au XVI° siècle, à cause d'un concurrent...le violon, qui apparait au début de ce siècle et va prendre évidemment beaucoup de place.

Il faudra donc attendre deux siècles, au XVIII° pour que le duo provençal revienne à la mode grâce à la société parisienne et son goût pour le rustique, le champêtre.

 A ce moment là, c'est le répertoire de danses qui est très sollicité.


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